Quel est l’état du marché du logement neuf à Montpellier ?

Un marché en saturation

Malgré une forte résilience du marché immobilier, la crise sanitaire a eu des répercussions sur ce secteur en France. Le plus touché a été l’immobilier neuf, avec une impossibilité de procéder aux constructions et des retards de commande de matières premières dus aux confinements et couvre-feux successifs.

À Montpellier, la situation ne diffère pas de celle nationale. L’immobilier a bien porté son rôle de valeur refuge pendant la période d’instabilité. Néanmoins, les constructeurs n’arrivent pas à suivre la cadence imposée par les acheteurs et potentiels acheteurs.

Une augmentation des prix à l’image de la situation nationale

Les prix de l’immobilier sont en constante augmentation depuis une décennie à Montpellier. Sur ce point, la crise sanitaire n’a pas changé la donne, si ce n’est quelque peu ralenti l’augmentation pour l’immobilier neuf car les biens anciens ont été préférés durant cette courte période. De plus, les retards de livraison imputable à la crise sanitaire auront sûrement pour effet une augmentation drastique des prix dans les années à venir. En effet, les difficultés dans la construction et le report des livraisons aura pour effet de raréfier les biens à disposition dans les prochaines années. Et cela est bien connu, la rareté amène l’augmentation des prix.

L’état du marché par quartier

Afin de faire face à la forte demande locative, les projets de constructions sont légion. Et les collectivités poussent également dans ce centre. Uniquement dans la métropole montpelierienne, plus de 20 Zones d’aménagement concerté (ZAC) ont été mise en place pour accélerer la construction. Certains quartiers sont plus concernés que d’autres.

Par exemple, le quartier de Saint-Roch est le théâtre d’un vaste chantier de construction depuis deux ans, avec plus de 1 500 logements livrés ou en cours de livraisons. De même, du côté de Pompignane, un plan de construction a été mis en place avec pour objectif de livrer plus de 1 500 logements à horizon 2030.

Dans le même temps, la demande locative se concentre principalement sur les studios, bien entendu privilégiés en majorité par les étudiants. Les quartiers des Arceaux et Hôpitaux-Facultés sont notamment concernés par cette demande grandissante.

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